Depuis mercredi dernier, nous sommes entrés dans le temps du Carême.
Quand nous en parlons, nous pensons « pénitence » ou « privation », un peu comme le Ramadan des musulmans. On se dit qu’il va falloir faire des sacrifices. En fait, le Carême des chrétiens c’est tout autre chose. Il nous est offert pour redécouvrir qui est le vrai Dieu.
C’est un Dieu qui n’a jamais cessé de nous aimer.
Aujourd’hui, il nous fait comprendre que par notre péché, nous nous sommes détournés de lui. Malgré cela, il continue à nous appeler : « Revenez à moi de tout votre cœur« .
L’Évangile nous montre Jésus qui est venu pour le salut de tous les hommes. Il vient d’être baptisé par Jean au bord du Jourdain. Il a été désigné comme le « Fils Bien-aimé » du Père. Aussitôt après cet événement, l’Esprit le pousse au désert. Il nous faut insister sur l’importance de ce mot « aussitôt » qui revient souvent dans l’Évangile de Marc. Nous devons en tirer les conséquences pour notre carême : ce n’est pas pour demain ou pour quand je serai à la retraite. C’est ici et maintenant que le Seigneur attend notre réponse.
Le Carême n’est donc pas un temps triste. Bien au contraire, c’est un temps de libération.
C’est LE moment favorable pour nous libérer de tout ce qui nous empêche d’aller vers Dieu et vers les autres.
Durant ces quarante jours, nous n’avons rien d’autre à faire que d’aimer. Et Jésus est là pour nous ouvrir le chemin. Nous vivons dans un monde imprégné par la violence, l’indifférence et le rejet de toute référence religieuse. A travers notre témoignage, tous doivent pouvoir reconnaître que le Règne de Dieu s’est approché.
Ce qu’il faut avoir bien en vue, c’est que tout au long de ces quarante jours, nous sommes en marche vers Pâques. Un Carême sans Pâques serait vraiment triste. Le fil conducteur de cette période se trouve résumé en quelques mots : « le Règne de Dieu est là. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. »
N’oublions jamais que notre carême est d’abord un chemin de liberté, de joie et de victoire.
Source internet