L’évangile de ce dimanche est le dernier enseignement de Jésus dans le Temple de Jérusalem. Il n’y remettra plus les pieds. Quelques jours plus tard, il sera jugé injustement par ceux-là mêmes qui au lieu de saisir le sens du message de Jésus,ont endurci leurs cœurs.
Dans un coin du temple, Jésus observe le comportement de scribes et de la veuve offrant respectivement leur don à Dieu. Des scribes donnent le superflu. Ils sont préoccupés par leur image de marque, mais ils prennent les dons des fidèles. Ils sont centrés sur eux. Le sens de leur vie est dans la richesse et l’apparence. À l’opposé, la veuve met discrètement deux pièces dans le tronc ; un geste qui vient du fond du cœur. Il en est de même pour la veuve de Sarepta dont parle la 1ère lecture. Elle est un exemple de foi en la Parole de Dieu qui lui fut adressée par Élie, elle donne tout ce qu’elle a : une poignée de farine et un peu d’huile. Ces deux veuves ont offert ce qu’elles avaient pour vivre. C’est toute leur vie qu’elles ont abandonnée à Dieu.
Cela illustre l’attitude de Jésus s’offrant totalement en sacrifice, faire la volonté du Père comme le dit la seconde lecture. Jésus donne sa vie pour que nous ayons la vie éternelle. Il offre toute sa vie à Dieu par amour pour l’humanité.
Ce qui plaît à Dieu, ce n’est pas la quantité que nous donnons, mais la manière de donner avec amour. Partager du fond du cœur, c’est témoigner de la gratuité, de la charité de Dieu ; c’est aussi donner notre temps en gardant notre cœur ouvert pour répondre à celui ou celle qui viendra solliciter notre écoute ou notre attention.
Partager, c’est rendre heureux notre prochain comme nous aimerions l’être.
Nous sommes appelés à donner de nous-mêmes. À ceux et celles qui croient n’avoir rien à apporter, à ceux qui ne se sentent pas dignes ou n’ont pas confiance en eux, il y a ces deux petites pièces de la pauvre veuve qui rappellent que chacun d’entre nous a quelque chose d’unique à donner. Nous devons donner de notre être, de notre travail, de notre foi. Nous devons partager ces richesses avec les autres.
Ce qui importe est de se donner soi-même, sans rien retenir.
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