Nous approchons de la fin du Carême. Les textes bibliques de ce dimanche nous annoncent une bonne nouvelle : notre Dieu n’est pas le Dieu des morts mais celui des vivants. Ce dimanche nous ouvre les perspectives de la Résurrection, c’est le fondement même de notre foi.
Comme chaque année, le CCFD nous appelle à lutter contre les souffrances et les inégalités qui marquent notre monde. Nous le voyons bien, les pauvres sont de plus en plus pauvres et de plus en plus nombreux. L’actualité internationale est dominée par la violence, les conflits, la détresse de ceux qui fuient leur terre à la recherche d’un lieu de paix. Il est important d’être attentifs aux cris d’ici et de là-bas.
Le CCFD-Terre Solidaire nous invite cette année à nous laisser toucher par les cris du monde et à les transformer en espérance partagée.
Dans l’Evangile nous découvrons la force et la grandeur de l’amour de Jésus. Malgré les menaces de mort qui pèsent sur lui, il décide de se rendre auprès de son ami Lazare. Il ne peut rester loin de ceux qui souffrent. Il y a déjà là une interpellation pour nous qui avons souvent tendance à nous détourner de la souffrance. Pensons à tous ces hommes, ces femmes et ces enfants qui sont écrasés par la guerre, la faim, la solitude, la tristesse…
Nous voyons également toute la souffrance de Marthe quand elle s’adresse à Jésus : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort ». Ce reproche est toujours d’actualité : « Si toi, Seigneur, tu avais été proche, ces malheurs ne seraient pas arrivés… Ces exterminations n’auraient pas eu lieu… En fait, si nous lisons bien l’Evangile, nous découvrons une chose à laquelle personne ne pense : ce n’est pas Dieu qui s’est éloigné mais les hommes. Il n’y a que lui à leurs côtés. Et il pleure sur ses amis comme il pleura sur Lazare ; l’amour du Seigneur ne connaît pas de limite, pas même celle de la mort.
Voilà cette bonne nouvelle : la tombe n’est pas la demeure définitive des amis de Jésus. Lazare est appelé à venir dehors. Il a entendu la voix du Seigneur et il est sorti. En méditant sur cet Evangile, nous découvrons que Jésus ne s’adresse pas à un mort mais à un vivant. Ces bandelettes de Lazare sont le symbole de notre égoïsme, de notre froideur et de notre indifférence. C’est de cela que Jésus veut nous libérer. A travers cet évangile, il nous annonce un message de la plus haute importance : « Je suis la résurrection et la Vie ; celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. »
En ce jour, faisons nôtre la profession de foi de Marthe : « Je crois, Seigneur ; tu es le Fils de Dieu qui vient sauver le monde. » Sources internet