Dans l’Évangile de ce dimanche, il est question d’une montée de Jésus vers Jérusalem. Jésus s’y rend avec des disciples effrayés. Parmi les apôtres, Jacques et Jean sont avides de bonnes places et de pouvoir.
« Nous voudrions que tu exauces notre demande » disent Jacques et Jean à Jésus.
« Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire, recevoir le baptême dans lequel je vais être plongé ? » répond Jésus de façon imagée en leur disant qu’ils ne savent pas encore ce qu’ils demandent.
La leçon est pour tous les disciples.
Il parle d’épreuves, de persécutions. Jacques et Jean l’ont appris.
Jean a été le seul parmi les apôtres à avoir suivi Jésus jusqu’à la croix. Jacques a été le premier parmi eux à mourir martyr.
Cependant Jésus ne fait pas l’éloge du martyr. Il parle surtout de la mission de témoigner, de se faire le serviteur fidèle qui est porteur de vie et de sens.
Jésus est venu nous apporter un message d’espérance et de joie, un message de salut et non un message de résignation et de souffrances.
Dieu ne fait pas disparaître, comme par enchantement, les rencontres avec l’injustice, le mensonge et la souffrance.
Dieu habite notre cœur et notre esprit. Il nous soutient, il nous fait porter un regard autre sur la vie
Chaque jour doit être une journée missionnaire où nous devons faire connaître au monde l’Amour de Dieu.
Nous pouvons témoigner partout, à la maison comme en pays de mission, au travail comme au repos, sur la rue comme à l’église.
Servir, ce n’est pas s’effacer, ne rien faire, refuser les responsabilités.
L’humilité dans la mission ne consiste pas à disparaître, perdu dans la masse, mais à exercer humblement notre service, à la place qui est la nôtre.
L’Esprit de Dieu nourrit l’espérance des disciples que nous sommes et qui marchent à la suite de Jésus sans tout comprendre et en nous laissant conduire par sa sagesse.
La lumière des témoins balise la route pascale de chacun de nos quotidiens.
Nous comprenons mieux le caractère tranché et rude des paroles et des exigences de Jésus, mais nous avons un combat intérieur à mener.
Comme les apôtres, répondons «nous le pouvons » à l’appel de Jésus.
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