Le sermon sur la montagne s’ouvre avec les béatitudes.
Il est intéressant de constater que ce programme de vie, proposé aux filles et aux fils du Royaume de Dieu, ne commence pas par une série d’obligations : «vous devez faire ceci, vous devez faire cela…» mais par la répétition joyeuse du mot «heureux !».
Le Christ lance un vibrant appel au bonheur, un appel à la joie.
La vocation des chrétiens, c’est de rechercher le bonheur.
Les Béatitudes ne sont pas un tranquillisant spirituel destiné à nous faire accepter les difficultés de la vie, dans l’attente d’un monde meilleur plus tard !
Elles sont un appel et une mission qui nous est confiée maintenant à nous qui avons reçu l’Évangile.
L’évangile des Béatitudes nous présente Jésus entouré d’une foule de malades, d’infirmes, de gens qui souffrent.
«A la vue des foules, il fut saisi de pitié, car ces gens étaient prostrés, écrasés, comme des brebis qui n’ont pas de berger».
Jésus s’identifie à ceux et celles qui souffrent. Il ira jusqu’à dire : «Ce que vous avez fait à l’un de ces petits… c’est à moi que vous l’avez fait».
Dans le Sermon sur la Montagne, Jésus est le nouveau Moïse venu refaire l’unité du Peuple de Dieu.
Il promulgue la loi du Royaume et invite ses auditeurs à changer leur vie, à se convertir, à voir les choses d’une manière différente.
Dès maintenant il est possible d’adopter une nouvelle façon de vivre, et ceci est le fondement de la joie des Béatitudes.
Il s’agit de choisir les valeurs qui peuvent nous changer et apporter un peu de chaleur humaine autour de nous.
Les béatitudes veulent transformer notre coeur de pierre en coeur de chair.
Jésus parle du bonheur en termes d’amour pour les autres.
Dans une société de gens violents, intolérants, revendicateurs, le Seigneur nous propose aujourd’hui un choix bien différent.
Il ne s’agit pas d’être le premier, le meilleur, le plus riche, le plus fort, mais d’être des femmes et des hommes de paix, de partage et d’entraide.
Il s’agit de remplacer notre mentalité égoïste (moi ! moi ! moi !) par une mentalité fraternelle.
Nous avons toujours eu de ces femmes et ces hommes de paix au milieu de nous. Il faut penser au Mahatma Gandhi, Martin Luther King, Thérèse de Calcutta, le Frère André, Nelson Mandela…
Ces femmes et ces hommes sont aussi très nombreux dans nos familles et dans notre entourage.
Ils nous font comprendre qu’une seule personne peut faire une différence importante dans la vie des gens.
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