Les textes de ce dimanche nous parlent de trois personnes qui ont bien écouté et transmis la Parole de Dieu. Il s’agit d’Isaïe, de St Paul et de Simon appelé Pierre. Ces trois personnes réagissent bien différemment, mais ils répondent à l’appel que Dieu leur fait.
La rencontre de Jésus avec ses disciples, et en particulier avec Simon-Pierre commence d’une manière presque banale. Jésus se met au travail au moment où les pêcheurs viennent de terminer, au moment où ils ont renoncé et rangent leur matériel. Ils croient qu’il est trop tard pour prendre quoi que ce soit, et que l’échec ce jour-là est définitif. Avec l’appel à jeter les filets, malgré une nuit sans rien prendre, il y a comme une invitation à ne jamais désespérer, une sorte de refus de résignation.
Pour remplir la mission divine qui nous est confiée, il ne faut jamais se résigner et baisser les bras. Même quand il est trop tard pour les réussites humaines, il n’est jamais trop tard pour Dieu, et Dieu nous demande souvent, aux moments de fatigue ou de découragement, ce petit geste qui n’a l’air de rien, mais qui déjà nous met en marche vers lui. Souvent ce qui freine notre amour, c’est la peur. Peur de ce que le Christ peut faire pour nous, en nous, par nous ; peur de gagner le large une fois pour toute ; peur de rencontrer un Dieu qui nous dépasse ; peur de jeter le filet dans notre vie sur la seule parole de Jésus. L’essentiel est de laisser le Christ nous conduire en haute mer jusqu’où il veut, nous aimer autant qu’il veut nous aimer ; la pêche suivra à l’heure de Dieu. Jésus appelle à créer du neuf. Simon-Pierre sera pêcheur d’hommes, il aura la mission de rassembler les humains.
Nous sommes d’abord appelés à vivre une rencontre. Nous devons prendre conscience que nous ne sommes pas seuls et que Jésus est là. Il est présent au cœur de nos vies, il nous accompagne dans notre aventure humaine. Que répondons-nous lorsqu’il nous est demandé de manifester notre confiance en Jésus ? Sommes-nous prêts à renoncer à nos habitudes pour avancer au large avec Jésus ? Avons-nous honte et peur de témoigner de Jésus – et surtout de l’Église – dans une société devenue indifférente et hostile à son héritage religieux ? Dieu veut se servir de nous pour faire vivre son message de salut à tous nos frères et sœurs. Il nous appelle aujourd’hui encore, de multiples façons.
Aujourd’hui, plus que jamais, le Seigneur a besoin des messagers, des pêcheurs d’hommes ou des pasteurs, il a besoin d’apôtres, des chrétiens et chrétiennes qui transmettent ce qu’ils ont reçu. Si l’Évangile est pour nous vraiment la Bonne Nouvelle qui nous fait vivre, ayons à cœur de le faire connaître à d’autres, de le transmettre comme un cadeau de vie. Sommes-nous vraiment conscients de l’appel que Dieu nous adresse ? Et si nous le sommes, qu’en faisons-nous ? Est-ce que nous nous engageons suffisamment dans notre milieu de vie ou dans notre communauté chrétienne pour encourager des projets qui permettent de vivre la charité ?
Jésus me propose de le suivre, de continuer l’aventure commencée par la réception de sa Parole… je lâche mes filets, je quitte, je vais… Source Internet
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